La CNIL a lancé des travaux de réflexion sur la protection des données dans les systèmes d’Intelligence Artificielle (IA)[1]. Elle appelle tous les acteurs à contribuer à ces travaux et notamment elle souhaite avoir des retours sur :
- la question de la finalité des traitements de données, notamment pour les IA à usage général ;
- les méthodes de sélection, de nettoyage et de minimisation des données disponibles à l’état de l’art ;
- les approches visant à prendre en compte la protection des données par défaut et dès la conception ;
- les critères à prendre en compte si l’intérêt légitime est la base légale du traitement de collecte de base de données et du traitement de configuration (appelé parfois « entraînement ») du modèle.
Tout acteur de l’IA privé ou public, toute entreprise, chercheur ou citoyen peut répondre aux questionnaires de la CNIL autour des enjeux de protection des droits et libertés fondamentaux.
La CNIL est particulièrement intéressée par des contributions sous forme d’exemples concrets de situations rencontrées par les acteurs de l’IA.
A l’issue de ces contributions, des publications sous forme de recommandations sont attendues d’ici la fin de l’année[2].
[1] Cf plan d’action du 16 mai 2023 : https://www.cnil.fr/fr/intelligence-artificielle-le-plan-daction-de-la-cnil
[2] https://www.cnil.fr/fr/intelligence-artificielle-la-cnil-lance-un-appel-contributions-sur-la-constitution-de-base-de
